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Voilà un récit qui séduit par la qualité de son écriture et par la justesse du ton.

Qui est cet homme, prénommé Léo, qui vient tout juste de mourir? Qui est-il ce père, sinon un dieu inaccessible et taciturne (cela lui est venu sur le tard), toujours en fuite, toujours en quête de lui-même et de sa vérité?

Cette incessante poursuite n'est-elle pas vaine, comme l'a si bien appris Don Quichotte de la Manche? Courir après les chimères, est-ce le propre de l'homme? Sommes-nous des Ulysse plus heureux dans leur fuite que sur leurs terres? Sommes-nous tous des François Paradis, ou des Survenant qui fuient les femmes aimées pour mieux les rêver?

C’est la grande question qu'aborde ce récit à la suite de la mort du Père. Une tentative pour renouer avec cet être absent et le sentiment que tout fuit de toutes parts et qu'il est vain de vouloir toucher du doigt une figure sacrée sans qu'elle s’effrite sous nos doigts.

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Finaliste
Prix littéraires du Salon du livre du Saguenay – Lac-Saint-Jean 2002